Depuis sa création, il y a 6 ans, ma petite mare artificielle (moins de 20 m²) a toujours été un paradis pour Pyrrhosoma nymphula. Je n'en suis d'ailleurs pas si fier la plupart du temps car si j'estime à au moins 200 les émergences annuelles de la Petite nymphe, les autres espèces sont vraiment discrètes...
D'habitude elles égayent mon bassin de mi-avril à fin juin; pas en toute fin septembre!
Nul doute que les températures exceptionnelles (27 à 29°C) de ces dernières journées lui ont donné des ailes précocement car c'est certainement un individu qui n'aurait du se montrer qu'au printemps prochain.
Dommage!
D'autres Petite nymphe à corps de feu plus communes ici.
Le réchauffement climatique n'est sans doute pas un vain mot; les Erythromma najas m'avaient déjà surpris par une nouvelle émergence massive en juillet.
vendredi 30 septembre 2011
dimanche 25 septembre 2011
Ça sent la fin de saison...
25 septembre... les espèces se raréfient dans les Mauges malgré le beau temps chaud de ce week end.
Il nous reste ce jour quelques Sympetrum striolatum mais je n'ai vu qu'un seul Ischnura elegans.
J'ai fait le grand tour de l'étang de la Gilière sur la commune de Saint Quentin en Mauges, un étang de 9 ha, que je connais depuis des années mais que je n'avais jamais exploré.
Les zones un peu arborées et abritées du vent étaient propices aux Aeshna mixta et je pense en avoir vus une bonne quinzaine, sans avoir l'occasion d'en faire des clichés posés.
Quelques dizaines de Lestes viridis s'adonnaient à leur occupation du moment:
Il nous reste ce jour quelques Sympetrum striolatum mais je n'ai vu qu'un seul Ischnura elegans.
J'ai fait le grand tour de l'étang de la Gilière sur la commune de Saint Quentin en Mauges, un étang de 9 ha, que je connais depuis des années mais que je n'avais jamais exploré.
Les zones un peu arborées et abritées du vent étaient propices aux Aeshna mixta et je pense en avoir vus une bonne quinzaine, sans avoir l'occasion d'en faire des clichés posés.
Quelques dizaines de Lestes viridis s'adonnaient à leur occupation du moment:
Ils pondent seuls ou en groupes importants. Devant ce spectacle "verdoyant" on en oublierait presque leur "museau" bleu:
D'autres portraits de Lestes vert en suivant ce lien.
La surprise est aussi de ne trouver qu'un seul Enallagma cyathigerum sur cette importante longueur de berges. En plus il n'est pas tout à fait standard! Excusons le, c'est la fin de saison et les couleurs ont bavé...
Il ne devrait pas présenter cette tache noire qui coupe la bande antéhumérale bleue.
D'autres Agrions porte-coupe plus communs ici.
samedi 24 septembre 2011
Aeshna mixta saisi au vol.
L'étang du Bois de Ham sur la commune de Jallais est une pièce d'eau de 3 hectares dont une petite centaine de mètres est intéressant pour l'odonatophile à cette saison; celle qui présente une joncheraie rivulaire un peu diffuse avec une sorte de toute petite presqu'ile plantée d'un bois minuscule.
On y trouve au 22 septembre:
- Ischnura elegans, quelques individus,
- Une dizaine d'Erythromma lindenii,
- 1 accouplement d'Enallagma cyathigerum avec une femelle que j'imagine morte (!)
- 1 Sympetrum striolatum
- au moins 6 mâles territoriaux Aeshna mixta, et une femelle...(en couple).
On y trouve au 22 septembre:
- Ischnura elegans, quelques individus,
- Une dizaine d'Erythromma lindenii,
- 1 accouplement d'Enallagma cyathigerum avec une femelle que j'imagine morte (!)
- 1 Sympetrum striolatum
- au moins 6 mâles territoriaux Aeshna mixta, et une femelle...(en couple).
D'autres photos de mâles Aeshna mixta en vol sont visibles ici.
jeudi 22 septembre 2011
22 septembre 2011
Sur le site de la Baraudière (Beaupréau, Maine et Loire) voici les espèces que l'on rencontre maintenant; c'est bien la fin de saison:
- Un mâle Ischnura pumilio et d'ailleurs, je me demande s'il est bien "frais", il se pose les ailes ouvertes, comme un Lestes. Je l'ai fait décoller au risque de le perdre, ce n'est pas gros ces nains-là. Il se posait à nouveau de la même façon.
Aucune femelle, j'ai pourtant longtemps circulé autour de la parcelle d'eau libre...
- Lestes viridis, assez nombreux.
- 2 mâles Aeshna mixta. Malgré mes recherches je n'ai pas vu de femelle.
- De nombreux (15 ?) Sympetrum striolatum, plusieurs couples en ponte, un accouplement.
- Quelques Ischnura elegans dont un accouplement avec une femelle de couleur étonnante:
C'est une femelle du type "rufescens obsoleta" mais elle est étonnamment pâle. En tout cas je n'en avais jamais vue de si claire.
Plus d'accouplement d'Ischnura elegans ici.
- Un mâle Ischnura pumilio et d'ailleurs, je me demande s'il est bien "frais", il se pose les ailes ouvertes, comme un Lestes. Je l'ai fait décoller au risque de le perdre, ce n'est pas gros ces nains-là. Il se posait à nouveau de la même façon.
Aucune femelle, j'ai pourtant longtemps circulé autour de la parcelle d'eau libre...
- Lestes viridis, assez nombreux.
- 2 mâles Aeshna mixta. Malgré mes recherches je n'ai pas vu de femelle.
- De nombreux (15 ?) Sympetrum striolatum, plusieurs couples en ponte, un accouplement.
- Quelques Ischnura elegans dont un accouplement avec une femelle de couleur étonnante:
C'est une femelle du type "rufescens obsoleta" mais elle est étonnamment pâle. En tout cas je n'en avais jamais vue de si claire.
Plus d'accouplement d'Ischnura elegans ici.
samedi 17 septembre 2011
Ischnura pumilio; détails de l'aile.
Tous les odonates présentent des spinules sur leur veination; il s'agit de petites excroissances sous forme d'épines minuscules qui s'élèvent perpendiculairement aux veines qui délimitent les cellules. Elles sont particulièrement faciles à voir chez les anisoptères et en particulier dans la famille des libellulidaes.
Leur rôle serait d'améliorer l'écoulement de l'air pendant le vol, en tout cas d'améliorer les capacités de vol.
Sur cette femelle observée le 15 septembre 2011 à Beaupréau, j'ai eu la surprise d'arriver à constater leur présence:
L'aile postérieure de l'Ischnura pumilio mesure 14 à 18 mm; si on considère une valeur moyenne approximative de 16 mm, ces structures mesurent environ 0,04 mm, 4/100 de mm ou 40 µm.
Il faut aussi remarquer un des critères d'identification des femelles Ischnura pumilio, bien visible ici; la taille vraiment différente des ptérostigmas, ceux des ailes antérieures sont nettement plus grands que ceux des postérieures.
Plus de détails sur l'aile des odonates ici.
Leur rôle serait d'améliorer l'écoulement de l'air pendant le vol, en tout cas d'améliorer les capacités de vol.
Sur cette femelle observée le 15 septembre 2011 à Beaupréau, j'ai eu la surprise d'arriver à constater leur présence:
Un fort agrandissement permet en effet de les voir surtout dans la partie inférieure de l'aile.
Il faut aussi remarquer un des critères d'identification des femelles Ischnura pumilio, bien visible ici; la taille vraiment différente des ptérostigmas, ceux des ailes antérieures sont nettement plus grands que ceux des postérieures.
Plus de détails sur l'aile des odonates ici.
jeudi 15 septembre 2011
15 septembre 2011 - La Baraudière, Beaupréau.
Nouvelle sortie , par beau temps, 22°C, mais fort vent du nord, sur l'étang de la Baraudière, celui décrit dans le message précédent:
- Ischnura elegans, accouplements
- Ischnura pumilio mais je n'ai vu cette fois que des mâles
- Lestes viridis, en faible nombre, avec des couples en ponte
- un Lestes barbarus mâle, première observation sur ce site
- 2 mâles Aeshna mixta et une femelle en ponte
- plusieurs Sympetrum striolatum mâles, femelles et quelques couples en ponte.
D'autres détails sur Ischnura pumilio ici.
Entre les touffes de joncs à massette j'ai poursuivi une femelle Aeshna mixta en ponte:
- Ischnura elegans, accouplements
- Ischnura pumilio mais je n'ai vu cette fois que des mâles
- Lestes viridis, en faible nombre, avec des couples en ponte
- un Lestes barbarus mâle, première observation sur ce site
- 2 mâles Aeshna mixta et une femelle en ponte
- plusieurs Sympetrum striolatum mâles, femelles et quelques couples en ponte.
D'autres détails sur Ischnura pumilio ici.
Ce mâle Lestes barbarus ne tient pas à consacrer sa courte vie à jouer de la harpe... il est simplement empêtré dans un fil de toile d'araignée. Plus d'information sur le Lestes barbarus ici.
Entre les touffes de joncs à massette j'ai poursuivi une femelle Aeshna mixta en ponte:
La vie intime d'Aeshna mixta ici.
dimanche 11 septembre 2011
10 septembre 2011; les espèces aperçues.
A part les espèces citées dans le message précédent, sur le site de Coursossé, je me suis rendu à la Salle Aubry, dans une pâture traversée par un ruisselet qui abrite une population de Coenagrion mercuriale que j'ai découverte; je n'y ai vu aucun odonate!
Vers 16 heures, à Beaupréau, j'ai fait par dépit un tour sur le bassin de rétention des eaux pluviales de la Baraudière, dans une zone industrielle. Je "suis" ce bassin depuis sa construction et je l'ai vu évolué et surtout se végétaliser.
A ma grande surprise j'y ai trouvé une quinzaine d'Ischnura pumilio, mâles, femelles, matures et émergents, ce qui montre encore une fois comme cette espèce est bivoltine (2générations dans l'année).
Mais aussi 2 mâles et une femelle Aeshna mixta, de nombreux Lestes viridis. Ces 2 espèces sont présentent pour la première fois cette année.
Des Ischnura elegans et des Sympetrum striolatum s'y promenaient également.
Plus d'informations sur cette femelle renontrée ce jour sur le site Mes Libellules des Mauges.
Vers 16 heures, à Beaupréau, j'ai fait par dépit un tour sur le bassin de rétention des eaux pluviales de la Baraudière, dans une zone industrielle. Je "suis" ce bassin depuis sa construction et je l'ai vu évolué et surtout se végétaliser.
A ma grande surprise j'y ai trouvé une quinzaine d'Ischnura pumilio, mâles, femelles, matures et émergents, ce qui montre encore une fois comme cette espèce est bivoltine (2générations dans l'année).
Mais aussi 2 mâles et une femelle Aeshna mixta, de nombreux Lestes viridis. Ces 2 espèces sont présentent pour la première fois cette année.
Des Ischnura elegans et des Sympetrum striolatum s'y promenaient également.
Plus d'informations sur cette femelle renontrée ce jour sur le site Mes Libellules des Mauges.
samedi 10 septembre 2011
10 septembre 2011
La saison avance, le temps est médiocre; les libellules se raréfient.
Je me suis rendu sur le site de Courossé, près de La Chapelle Saint Florent ou l'Evre décrit une courbe prononcée qui épouse un cirque rocheux spectaculaire. C'est un site habituellement riche en odonates, particulièrement en Calopteryx virgo et splendens car la rivière est barrée d'une chaussée qui forme un étang et laisse un courant faible s'éparpiller parmi des rochers, un endroit prisé pour la ponte.
On y trouve également de très nombreux Platycnemis pennipes.
J'ai eu la surprise de trouver le site désert, à l'exception d'une dizaine d'Ischnura elegans et de quelques Calopteryx virgo mâles et femelles.
Je me suis rendu sur le site de Courossé, près de La Chapelle Saint Florent ou l'Evre décrit une courbe prononcée qui épouse un cirque rocheux spectaculaire. C'est un site habituellement riche en odonates, particulièrement en Calopteryx virgo et splendens car la rivière est barrée d'une chaussée qui forme un étang et laisse un courant faible s'éparpiller parmi des rochers, un endroit prisé pour la ponte.
On y trouve également de très nombreux Platycnemis pennipes.
J'ai eu la surprise de trouver le site désert, à l'exception d'une dizaine d'Ischnura elegans et de quelques Calopteryx virgo mâles et femelles.
Plus de détails pour les Calopteryx virgo sur le site Mes Libellules des Mauges.
lundi 5 septembre 2011
Etymologie de noms de libellules
Sur le site Mes Libellules des Mauges, j'ai publié pour tous les zygoptères de ma région, les origines étymologiques de leur nom. Il suffit de passer le pointeur sur le "savant" qui figure en haut de chaque page de présentation de l'espèce.
Ce travail est très fortement inspiré par Burtmeister dans son "Handbuch der Entomologie".
Mais également par les notes de P.A. Robert dans "Libellules" chez Delachaux et Niestlé et d'autres auteurs dans différents ouvrages qui apportent une explication plus ou moins documentées sur l'origine parfois étonnante des noms de nos odonates.
J'ai aussi utilisé, avec prudence, le "Derivatio nominis" de Costantino D’Antonio et Francesca Vegliante avec lesquels je ne parviens d'ailleurs pas à entrer en contact.
Dans de nombreux cas l'étymologie est avérée, mais elle n'explique pas pour autant le choix du descripteur de l'insecte...
Dans d'autres cas l'étymologie est douteuse.
Dans le meilleur des cas "l'inventeur" de l'insecte a expliqué son choix!
Ce travail est très fortement inspiré par Burtmeister dans son "Handbuch der Entomologie".
Mais également par les notes de P.A. Robert dans "Libellules" chez Delachaux et Niestlé et d'autres auteurs dans différents ouvrages qui apportent une explication plus ou moins documentées sur l'origine parfois étonnante des noms de nos odonates.
J'ai aussi utilisé, avec prudence, le "Derivatio nominis" de Costantino D’Antonio et Francesca Vegliante avec lesquels je ne parviens d'ailleurs pas à entrer en contact.
Dans de nombreux cas l'étymologie est avérée, mais elle n'explique pas pour autant le choix du descripteur de l'insecte...
Dans d'autres cas l'étymologie est douteuse.
Dans le meilleur des cas "l'inventeur" de l'insecte a expliqué son choix!
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